Nikko 日光 - 1ère partie.
Le temps n'étant pas très clément en ce moment au japon, j'ai tout de même décidé quoi qu'il arrive que j'irais à Nikko qu'il vente ou qu'il pleuve ce samedi. Mais moi malin comme je suis, j'ai été sur le site de la météo au japon pour y regarder la météo et savoir si ça ira. Oh miracle, il est écrit qu'il ne pleuvrai pas avec 10% de chance pour que la pluie ne s'invite à mon voyage. Et bien la chance étant à mes coté ce samedi en question, la pluie c'est effectivement invitée.
Le temps n'est pas tout vous me direz, mais il a son importance vue qu'il faut 3 heures de trajet en train pour y aller. Donc j'aurais aimé qu'il y ai un minimum de soleil quand même. Mais assez parlé de moi, parlons plutôt de Nikko.
Distant d'environ 140 km de Tokyo vers le nord, Nikko est situé au pied des montagnes, au milieu de forêts de cryptomerias, de cèdres et de pins. La décoration des temples, riche de couleurs vives et d'une grande liberté d'expression, est unique au Japon
L'histoire de Nikkō en tant que centre religieux remonte au VIIIe siècle. En effet en 766, pendant la période de Nara, Shodo Shonin, moine bouddhiste d'exception, se dirigeant vers le mont Nantai, traversa un fleuve, le Daiya, et fonda le premier temple à Nikko.
Des siècles plus tard cette ville devint un centre bouddhique puis shintoïste, très renommé, que le seigneur Tokugawa Ieyasu choisit pour son mausolée.
Ce shogun fut le premier de la grande lignée. C'est lui qui ayant unifié le pays, prépara si bien sa succession, que ses héritiers gardèrent le pouvoir pendant les 250 années qui suivirent sa mort.
En effet, lorsque son petit-fils Iemitsu fit construire le Toshogu en 1634, pour son aïeul, il voulut illustrer, à l'intention de ses rivaux, la richesse et la puissance du clan Tokugawa. Depuis lors, Nikko, dont le nom signifie « Lumière du Soleil »,est synonyme de splendeur.
Le premier temple fondé à Nikko par Shodo Shonin, en 766, fut d'abord nommé Shihonryu-ji; lorsque l'école Tendai s'y installa, au XVIIe siècle, il fut rebaptisé. Le Sanbutsu-do (Temple des trois bouhdas) est le plus grand de Nikko. Les trois éffigies dorées d'Amida, de Senju Kannon (Kannon au mille bras) et de Bato Kannon (Kannon à tête de cheval), qu'il abrite correspondent aux trois divinités de la montagne du sanctuaire Furatasan. Au delà de cet édifice, le Sorinto, pilier de bronze aux neuf anneaux, qui contient mille volumes de sutra(recueils de préceptes bouddhiques), est un symbole de la paix mondiale. Le musée du trésor et le jardin Shoyoen font partis de ce temple.
Le jardin Shoyoen fut nommé par un savant confucianiste "adepte de la doctrine de Confucius (sage philosophe chinois)" Issai Satoh (1772-1859), date de l'époque Edo. Avec le style circulaire, il permet aux visiteurs de faire une promenade autour de l'étang et contempler la nature en miniature, munie de ses collines, lacs et rivières. On peut apprécier leur transformations aux quatre saisons typiquement japonaises.
Ce jardin, abrite le musée du trésor (Homotsuden) du Temple Nikko-san Rinnoji. Les patrimoines bouddhiques qui remontent à plus de 1200 ans, dont nombreux sont classée comme trésors ou bien culturels nationaux y sont présentés au public.
Tokugawa Iemitsu cherchait à éblouir le peuple lorsqu'il érigea ce sanctuaire mausolée pour son aïeul Ieyasu. Deux années durant, quelque 15 000 artisans venus de tous les coins du Japon travaillèrent pour créer cet ensemble somptueux de style Momoyama. Bien que converti en sanctuaire à la période Meiji, ce lieu a conservé maints éléments bouddhiques, en particulier sa pagode inhabituelle, sa bibliothèque se sutra et sa Niomon (porte). La célèbre sugi-namiki (allée de cèdres) menant à l'enceinte fut plantée par un seigneur du XVIIe siècle, en substitut d'un présent plus opulent.
Fondé par Shodo Shonin en 782, le Futura-san, dédié aux dieux des monts Nantai (mâle), Nyotai (femelle) et Taro (leur enfant) constitue, en fait, le sanctuaire principal d'un groupe de trois; les deux autres se trouvent prés du lac Chuzen-ji (j'y reviendrai par la suite) et sur le mont Nantai.
Le Torii de bronze fait partie du patrimoine national. Encore plus intéressante est la grande lanterne de bronze qui, dit-on, prenait la nuit la forme d'un monstre. Les entailles qu'elle porte furent faites par le sabre d'un samouraï terrifié.
Jeu ou l'on doit lancer 3 anneaux en corde pour avoir de la chance en amour, amitié, santé et argent.
Moi j'ai mis réussi à mettre dans amour et argent, donc à moi la fortune et à moi les femmes.
Achevé en 1653, ce sanctuaire constitue le mausolée de Tokugawa Iemitsu (1603-1651), petits fils d'Ieyasu et troisième shogun, qui ferma le Japon au commerce étranger pendant deux siècles. Taiyuin fut son nom posthume. Serti dans un bois de cèdres japonais, le Taiyuin-byo possède des portes ornées marquant les étapes de l'accès au Haiden (sanctuaire) et au Honden (sanctuaire intérieur). Les cendres du Shogun sont pieusement conservées au delà de la sixième et dernière porte.
Pas de photo pour illustrer la suite du Taiyuin-byo mais voici ce que l'on trouve derrière ces portes.
Tokugawa Ieyasu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Ieyasu
Tokugawa Iemitsu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Iemitsu
Le temps n'est pas tout vous me direz, mais il a son importance vue qu'il faut 3 heures de trajet en train pour y aller. Donc j'aurais aimé qu'il y ai un minimum de soleil quand même. Mais assez parlé de moi, parlons plutôt de Nikko.
Distant d'environ 140 km de Tokyo vers le nord, Nikko est situé au pied des montagnes, au milieu de forêts de cryptomerias, de cèdres et de pins. La décoration des temples, riche de couleurs vives et d'une grande liberté d'expression, est unique au Japon
L'histoire de Nikkō en tant que centre religieux remonte au VIIIe siècle. En effet en 766, pendant la période de Nara, Shodo Shonin, moine bouddhiste d'exception, se dirigeant vers le mont Nantai, traversa un fleuve, le Daiya, et fonda le premier temple à Nikko.
Des siècles plus tard cette ville devint un centre bouddhique puis shintoïste, très renommé, que le seigneur Tokugawa Ieyasu choisit pour son mausolée.
Ce shogun fut le premier de la grande lignée. C'est lui qui ayant unifié le pays, prépara si bien sa succession, que ses héritiers gardèrent le pouvoir pendant les 250 années qui suivirent sa mort.
En effet, lorsque son petit-fils Iemitsu fit construire le Toshogu en 1634, pour son aïeul, il voulut illustrer, à l'intention de ses rivaux, la richesse et la puissance du clan Tokugawa. Depuis lors, Nikko, dont le nom signifie « Lumière du Soleil »,est synonyme de splendeur.
Shinkyo Bridge.
Ce pont en bois laqué de rouge, juste à gauche du pont routier, enjambe le Daiya à l'endroit ou Shodo Shonin le traversa sur le dos de deux énormes serpents, selon la légende. Le pont d'origine, construit en 1636 pour l'usage exclusif du Shogun et des messagers impériaux, fut détruit par une inondation. Le pont actuel date de 1907 et est actuellement en fin de réparation du à des fissures.Temple Rinno-ji.
Le premier temple fondé à Nikko par Shodo Shonin, en 766, fut d'abord nommé Shihonryu-ji; lorsque l'école Tendai s'y installa, au XVIIe siècle, il fut rebaptisé. Le Sanbutsu-do (Temple des trois bouhdas) est le plus grand de Nikko. Les trois éffigies dorées d'Amida, de Senju Kannon (Kannon au mille bras) et de Bato Kannon (Kannon à tête de cheval), qu'il abrite correspondent aux trois divinités de la montagne du sanctuaire Furatasan. Au delà de cet édifice, le Sorinto, pilier de bronze aux neuf anneaux, qui contient mille volumes de sutra(recueils de préceptes bouddhiques), est un symbole de la paix mondiale. Le musée du trésor et le jardin Shoyoen font partis de ce temple.
Le Sanbatsu-do, au Rinno-ji
Sorinto "pilier de bronze aux neuf anneaux".
Le jardin Shoyoen au Temple Rinno-ji.
Le jardin Shoyoen fut nommé par un savant confucianiste "adepte de la doctrine de Confucius (sage philosophe chinois)" Issai Satoh (1772-1859), date de l'époque Edo. Avec le style circulaire, il permet aux visiteurs de faire une promenade autour de l'étang et contempler la nature en miniature, munie de ses collines, lacs et rivières. On peut apprécier leur transformations aux quatre saisons typiquement japonaises.
Ce jardin, abrite le musée du trésor (Homotsuden) du Temple Nikko-san Rinnoji. Les patrimoines bouddhiques qui remontent à plus de 1200 ans, dont nombreux sont classée comme trésors ou bien culturels nationaux y sont présentés au public.
L'automne approche, et ça ce voit.
Désolé pour le nombre important de photos du parc, mais j'adore les parcs.
Une pose s'impose
Le Tosho-gu.
Tokugawa Iemitsu cherchait à éblouir le peuple lorsqu'il érigea ce sanctuaire mausolée pour son aïeul Ieyasu. Deux années durant, quelque 15 000 artisans venus de tous les coins du Japon travaillèrent pour créer cet ensemble somptueux de style Momoyama. Bien que converti en sanctuaire à la période Meiji, ce lieu a conservé maints éléments bouddhiques, en particulier sa pagode inhabituelle, sa bibliothèque se sutra et sa Niomon (porte). La célèbre sugi-namiki (allée de cèdres) menant à l'enceinte fut plantée par un seigneur du XVIIe siècle, en substitut d'un présent plus opulent.
Torii de granit.
La pagode.
Don d'un Daimyo (seigneur féodale), cette pagode de quatre étages, bâtie en 1650, fut reconstruite en 1818, après un incendie. Chaque niveau représente un élément - la terre, l'eau, le vent et le ciel - dans un ordre ascendant.La Niomon ou Omotemon.
Elle est gardée par deux Nio terrifiants. La bouche du premier s'ouvre pour prononcer la première lettre du sanscrit (ah); celle du second est fermé, pour prononcer la dernier lettre (un).L'écurie sacrée.
Des sculptures de trois singes sages décorent ce bâtiment de bois brut ou un cheval est visible plusieurs heures par jour.La fontaine sacrée
La vasque de granit (1618) est surmontée d'un toit de style chinois.
Les trois entrepôts sacrés.
Le Rinzo.
Il contient des sutra dans une structure tournante.
Le Rinzo à gauche, entrepôts sacrés à droite.
Il contient des sutra dans une structure tournante.
Le Rinzo à gauche, entrepôts sacrés à droite.
Direction la porte Yomeimon.
Tour de Tambour.
Tour de Cloche.
La Yomeimon.
Abondamment décorée d'animaux et de fleurs, cette porte contient un imperfection voulue: les ornement de l'un de ses douze piliers sont à l'envers.Photos prises dans l'enceinte.
À droite de l'entrée sont empilées des barriques de sake, offrandes aux dieux.
Shômen Karamon "entrée du haiden"
Vue du Haiden derrière la porte Karamon.
Mariage traditionnel dans le sanctuaire.
Sanctuaire Futura-san.
Fondé par Shodo Shonin en 782, le Futura-san, dédié aux dieux des monts Nantai (mâle), Nyotai (femelle) et Taro (leur enfant) constitue, en fait, le sanctuaire principal d'un groupe de trois; les deux autres se trouvent prés du lac Chuzen-ji (j'y reviendrai par la suite) et sur le mont Nantai.
Le Torii de bronze fait partie du patrimoine national. Encore plus intéressante est la grande lanterne de bronze qui, dit-on, prenait la nuit la forme d'un monstre. Les entailles qu'elle porte furent faites par le sabre d'un samouraï terrifié.
Torii
Jeu ou l'on doit lancer 3 anneaux en corde pour avoir de la chance en amour, amitié, santé et argent.
Moi j'ai mis réussi à mettre dans amour et argent, donc à moi la fortune et à moi les femmes.
Le taiyuin-byo.
Achevé en 1653, ce sanctuaire constitue le mausolée de Tokugawa Iemitsu (1603-1651), petits fils d'Ieyasu et troisième shogun, qui ferma le Japon au commerce étranger pendant deux siècles. Taiyuin fut son nom posthume. Serti dans un bois de cèdres japonais, le Taiyuin-byo possède des portes ornées marquant les étapes de l'accès au Haiden (sanctuaire) et au Honden (sanctuaire intérieur). Les cendres du Shogun sont pieusement conservées au delà de la sixième et dernière porte.
La Nitenmon
Quatre statues de gardiens occupent les niches de cette structure.
Komoku ou Jikoku devant.
Le dieu rouge du tonnerre et le dieu vert du vent derrière.
La tour de cloche.
Cette structure ainsi que la tour de tambour ne sont plus utilisées. Le tambour était associé à la naissance, la cloche à la mort.La Yashamon.
la troisième porte, aux dorures magnifiques, qui contient quatre statues de Yasha, féroce esprit de gardien, et des fleurs sculptées, est aussi baptisé Botanmon ou "porte des pivoines".Pas de photo pour illustrer la suite du Taiyuin-byo mais voici ce que l'on trouve derrière ces portes.
- La karamon: ensemble de sculpture délicates, s'orne d'un couple de grues
- L'Haiden: Décorée de sculptures de dragons, cette porte s'orne également de célèbres peintures de lions de l'école de Kano. L'extérieur est paré de laque noir et or.
- Le Honden: il contient un autel bouddhique doré portant une statue de bois de Iemitsu.
- La Kokamon: Cette porte de style chinois de la dynastie Ming, fermée au public, jouxte le chemin qui mène au tombeau d'Iemitsu.
Tokugawa Ieyasu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Ieyasu
Tokugawa Iemitsu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Iemitsu
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