EMA
Il existe au Japon une vieille tradition qui consiste à offrir au temple ou au sanctuaire une plaque peinte lorsque l'on émet un voeu. Ce petit tableau de bois peint sur lequel peut aussi être écrite une prière s'appelle ema, ce qui signifie tableau-cheval.
Il y a très longtemps les chevaux étaient des animaux très prises reconnus comme des messagers sacres et des montures pour les dieux. De vrais chevaux ou des statues d'argile étaient donnes en offrande aux sanctuaires shinto lors des prières faites pour amener la pluie, prévenir les catastrophes ou apaiser la colère des dieux. On trouve d'ailleurs aujourd'hui encore des chevaux sacres dans les sanctuaires japonais.
Pendant la période d'Heian on commença à offrir des chevaux de bois et des tableaux, et c'est alors que les plaques votives trouvèrent leur nom. Les ema furent introduits dans les temples bouddhistes et leurs dessins se diversifièrent.
Bouddha et les différents Bodhisattvas figuraient parmi les thèmes favoris des ema durant l'ère Muromachi. De 1603 a 1867 (Edo) la production des plaques votives prit un large essor. Dessinées par des artistes de premier rang et vendues dans des magasins spécialisées, elles représentaient des sujets très variées : chevaux, divinités bouddhistes, bateaux, légendes, animaux, guerriers...
Depuis l'ère Meiji les ema sont offerts aux temples et sanctuaires par les fidèles qui prient pour de bonnes relations familiales, un succès scolaire ou professionnel, une bonne santé, une naissance heureuse... Ils représentent souvent les signes du zodiaque ou le signe distinctif du temple.
Il y a très longtemps les chevaux étaient des animaux très prises reconnus comme des messagers sacres et des montures pour les dieux. De vrais chevaux ou des statues d'argile étaient donnes en offrande aux sanctuaires shinto lors des prières faites pour amener la pluie, prévenir les catastrophes ou apaiser la colère des dieux. On trouve d'ailleurs aujourd'hui encore des chevaux sacres dans les sanctuaires japonais.
Pendant la période d'Heian on commença à offrir des chevaux de bois et des tableaux, et c'est alors que les plaques votives trouvèrent leur nom. Les ema furent introduits dans les temples bouddhistes et leurs dessins se diversifièrent.
Bouddha et les différents Bodhisattvas figuraient parmi les thèmes favoris des ema durant l'ère Muromachi. De 1603 a 1867 (Edo) la production des plaques votives prit un large essor. Dessinées par des artistes de premier rang et vendues dans des magasins spécialisées, elles représentaient des sujets très variées : chevaux, divinités bouddhistes, bateaux, légendes, animaux, guerriers...
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