Sumo
Je m'intéresse à un sport typiquement japonais qui est le Sumo. J'essai quand j'ai le temps de regarder le plus de combats possible. J'ai commencé à aimer ce sport aprés avoir vue un match avec le Mongole Asashoryu qui signifie "jeune dragon du matin". C'est le seul "Yokozuna" en activité. Ce gars malgré c'est petit air d'enfant à un gros charisme et il ne laisse pas indifférent contrairement aux autres en plus il est extrémement fort. Voila, je voulais vous faire partager le sport que notre cher président de la république "Jacques Chirac" aime beaucoup. Alors bonne lecture et bon visionnage de photos en attendant, j'espère pouvoir y aller en septembre (croisons les doigts).
Histoire
Le Sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki (Récit des Temps Anciens), premier livre d'écriture japonaise. Le Kojiki relate la victoire de Takemikazuchi contre Takeminakata, deux dieux anciens lors d'un combat de Sumo. C'est ainsi que le peuple mené par Takemikazuchi obtint la possession des îles japonaises et que fut fondée la famille impériale dont est issu l'actuel Empereur.
Les rikishi
Le Sumo professionnel est un sport réservé aux hommes. Les lutteurs de Sumo, sont appelés « rikishi » ou « sumotori ». Ils ne sont vêtus que du « mawashi », une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres suivant la corpulence du rikishi. Ils sont coiffés selon le style « chon mage » : les cheveux lissés avec de l'huile, sont maintenus par un chignon. Un rikishi garde ses cheveux longs pendant toute sa carrière active ; son départ à la retraite est marqué par une cérémonie ("danpatsu-shiki") au cours de laquelle ce « chon mage » est coupé.
Le combat
Avant l'affrontement les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du « Shiko ». En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le « dohyo », la zone de combat délimitée par un cercle de 4,55 mètres de diamètre. Il y a également le rituel de "l'eau de force" que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Le combat débute au signal du « gyoji » (l'arbitre) qui présente alors l'autre face de son éventail. Après une phase d'observation, les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat. La confrontation physique peut alors commencer (le début du combat où les deux lutteurs se jettent littéralement l'un sur l'autre est appelé taichiai), les deux protagonistes s'élancent l'un vers l'autre, le but étant d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées. Ces "prises gagnantes" sont appelées « Kimarite ».
Il y a 6 tournois par an : "Hatsu Basho" (Tokyo, second dimanche de janvier ; hatsu signifie nouveau ici nouvelle année), « Haru Basho » (Ōsaka, second dimanche de mars, haru signifie printemps), « Natsu Basho » (Tokyo, second dimanche de mai, natsu signifie été), « Nagoya Basho » (Nagoya, second dimanche de juillet), « Aki Basho » (Tokyo, second dimanche de septembre, aki signifie automne), « Kyushu Basho » (Fukuoka, second dimanche de novembre, kyushu est l'unne des 4 principale île de l'archipel). Il y a en plus des tournois régionaux qui ne comptent pas dans le classement des lutteurs : les « jungyo ». Les yungyo peuvent avoir lieu à l'étranger. La France en 1995 a eu la chance d'en accueillir un.
Le classement
Pendant le tournoi, l'objectif du « rikishi » est d'obtenir plus de victoires que de défaites sur un nombre maximal de 15 combats :
S'il parvient à 8 victoires, il est désigné « kachi-koshi » et peut alors gagner des rangs dans le classement des lutteurs.
S'il perd plus de 8 fois dans un tournoi, il est déclaré « make-koshi » et peut être déclassé.
Le tableau de classement est appelé « banzuke ». Le banzuke reprend correspond le classement des lutteurs mais aussi des gyoji et mêmes des personnes qui déclament le nom des rikishi avant chaque combat nommés les yobidashi.
Lorsque qu'un lutteur excelle au tout premier rang, la Fédération peut le désigner « Yokozuna » (Dieu vivant du Sumo). Il conservera son titre à vie et ne pourra régresser dans les classements. Actuellement (2005), il n'y a qu'un seul « Yokozuna », d'origine Mongole, nommé Asashoryu.
Les tournois sont diffusés à travers tout le Japon et sont suivis fiévreusement par une grande partie de la population, bien que la discipline soit victime de la désaffection du public depuis quelques années.
Photo du Yokozuna Asashoryu qui fait face à la photo.
Il est maintenant de dos
Histoire
Le Sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki (Récit des Temps Anciens), premier livre d'écriture japonaise. Le Kojiki relate la victoire de Takemikazuchi contre Takeminakata, deux dieux anciens lors d'un combat de Sumo. C'est ainsi que le peuple mené par Takemikazuchi obtint la possession des îles japonaises et que fut fondée la famille impériale dont est issu l'actuel Empereur.
Les rikishi
Le Sumo professionnel est un sport réservé aux hommes. Les lutteurs de Sumo, sont appelés « rikishi » ou « sumotori ». Ils ne sont vêtus que du « mawashi », une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres suivant la corpulence du rikishi. Ils sont coiffés selon le style « chon mage » : les cheveux lissés avec de l'huile, sont maintenus par un chignon. Un rikishi garde ses cheveux longs pendant toute sa carrière active ; son départ à la retraite est marqué par une cérémonie ("danpatsu-shiki") au cours de laquelle ce « chon mage » est coupé.
Le combat
Avant l'affrontement les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du « Shiko ». En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le « dohyo », la zone de combat délimitée par un cercle de 4,55 mètres de diamètre. Il y a également le rituel de "l'eau de force" que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Le combat débute au signal du « gyoji » (l'arbitre) qui présente alors l'autre face de son éventail. Après une phase d'observation, les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat. La confrontation physique peut alors commencer (le début du combat où les deux lutteurs se jettent littéralement l'un sur l'autre est appelé taichiai), les deux protagonistes s'élancent l'un vers l'autre, le but étant d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées. Ces "prises gagnantes" sont appelées « Kimarite ».
Il y a 6 tournois par an : "Hatsu Basho" (Tokyo, second dimanche de janvier ; hatsu signifie nouveau ici nouvelle année), « Haru Basho » (Ōsaka, second dimanche de mars, haru signifie printemps), « Natsu Basho » (Tokyo, second dimanche de mai, natsu signifie été), « Nagoya Basho » (Nagoya, second dimanche de juillet), « Aki Basho » (Tokyo, second dimanche de septembre, aki signifie automne), « Kyushu Basho » (Fukuoka, second dimanche de novembre, kyushu est l'unne des 4 principale île de l'archipel). Il y a en plus des tournois régionaux qui ne comptent pas dans le classement des lutteurs : les « jungyo ». Les yungyo peuvent avoir lieu à l'étranger. La France en 1995 a eu la chance d'en accueillir un.
Le classement
Pendant le tournoi, l'objectif du « rikishi » est d'obtenir plus de victoires que de défaites sur un nombre maximal de 15 combats :
S'il parvient à 8 victoires, il est désigné « kachi-koshi » et peut alors gagner des rangs dans le classement des lutteurs.
S'il perd plus de 8 fois dans un tournoi, il est déclaré « make-koshi » et peut être déclassé.
Le tableau de classement est appelé « banzuke ». Le banzuke reprend correspond le classement des lutteurs mais aussi des gyoji et mêmes des personnes qui déclament le nom des rikishi avant chaque combat nommés les yobidashi.
Lorsque qu'un lutteur excelle au tout premier rang, la Fédération peut le désigner « Yokozuna » (Dieu vivant du Sumo). Il conservera son titre à vie et ne pourra régresser dans les classements. Actuellement (2005), il n'y a qu'un seul « Yokozuna », d'origine Mongole, nommé Asashoryu.
Les tournois sont diffusés à travers tout le Japon et sont suivis fiévreusement par une grande partie de la population, bien que la discipline soit victime de la désaffection du public depuis quelques années.
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