Bibi au Japon 2005

dimanche, septembre 04, 2005

Coup d'envoi de la campagne des législatives du 11 septembre au Japon.

Je trouve que les politiciens sont un peu fantasque et pour certains complètement barré. Avant de vous montrer en photos pris lors d'une balade, un candidat, je vous dit pourquoi ces chers messieurs sont dans les rues.

Les dirigeants des principaux partis politiques japonais ont donné mardi matin le coup d'envoi officiel de la brève campagne des élections législatives anticipées du 11 septembre.
En manches de chemise rose pale, le Premier ministre Junichiro Koizumi a lancé la bataille du Parti libéral-démocrate (PLD, au pouvoir) dans un quartier ouest de Tokyo, fief d'un des chef de l'opposition démocrate.
"Pourquoi faut-il obligatoirement être fonctionnaire pour offrir des services postaux ? Je souhaite poser cette question au peuple", s'est égosillé le Premier ministre devant une centaine de sympathisants.M. Koizumi veut faire de la réforme postale la priorité de ses priorités gouvernementales et l'enjeu principal du prochain scrutin après l'échec humiliant de son projet de privatisation de la Poste devant le Parlement.
De son côté, Katsuya Okada, le leader du Parti démocrate (PDJ), qui faisait campagne dans un quartier nord de Tokyo, a dénoncé "l'obsession" postale de son rival.
"Je pense que les gens se préoccupent vraiment de l'état du Japon. Koizumi dit que l'enjeu des élections est la réforme de la Poste, et il ne parle que de ça", s'est-il exclamé devant une centaine de personnes.
"Je pense que cette élection sera historique. Pendant 60 ans, le PLD a dominé mais ces dernières années un système bipartite est en train d'apparaître et les gens ne peuvent s'attendre à ce que l'ère du PLD perdure", a déclaré M. Okada, qui portait lui une chemise bleue.
Plus de 1.130 candidats vont s'affronter pour pourvoir les 480 sièges de la Chambre des représentants lors cette campagne éclair de 12 jours. M. Koizumi a convoqué des élections anticipées pour le 11 septembre après avoir dissout la Chambre basse à la suite du rejet de sa réforme postale par le Sénat. Depuis, sa popularité et celle du PLD ont grimpé dans les sondages.