Séisme "5,4": le jour où le "Big One" ébranlera Tokyo
Je dois rien apprendre a personne, mais il y a eu dans la matinée de mercredi un tremblement de terre de magnitude 5,4 sur l'échelle de Richter à plus de 100 kilomètres de Tokyo.
Ça c'est passé vers 5 heure du matin. Ce qui est drôle c'est que je me rappelle très bien du séisme, mais à mon réveil "le matin", j'ai pensé l'avoir rêvé. Mais quand un ami habitant Tokyo m'a demandé si je l'avais ressenti, c'est la que je me suis dit que ce n'étais pas un rêve mais une réalité. C'est une sensation vraiment bizarre difficilement explicable, de sentir que tout le bâtiment bouge et d'entendre vers le bas comme de la tôle qui se plie, c'est vraiment étrange.
Voici un article pris sur Internet "yahoo" parlant des séismes à Tokyo. Je l'ai trouvé intéressant donc je vous met l'intégralité de l'info au lieu de vous donnez le lien car je ne sais pas s'il supprime les articles à un moment donné.
TOKYO (AFP) - La question n'est pas "si", mais "quand" ? Tokyo, deuxième capitale économique du monde, risque à tout moment d'être frappé par le "Big One", un méga-séisme qui doit survenir d'ici 30 ans et fera des ravages dévastateurs, selon les experts.
Une violente secousse, de magnitude 5,4 sur l'échelle de Richter, a secoué mercredi matin Tokyo et sa région, rappelant aux habitants que la mégapole reste à la merci d'un désastre majeur comme le "Grand tremblement de terre du Kantô" (région de Tokyo) du 1er septembre 1923.
Ce séisme, de magnitude 7,9, avait fait 142.807 morts et disparus, le bilan le plus lourd de l'histoire du Japon.
Depuis, les risques, de même que les dispositifs de prévention, ont évolué.
"La région du Kantô est à l'intersection de quatre plaques tectoniques, ce qui la rend très vulnérable aux séismes", explique Susumu Tanaka, fonctionnaire du département de la prévention des désastres naturels de la mairie de Tokyo.
Une étude gouvernementale publiée en décembre estime que la probabilité d'une secousse de force 7 ou plus à Tokyo d'ici 30 ans est de 70%. Un séisme de force 6,9 frappant l'agglomération de Tokyo (12,5 millions d'habitants) pourrait faire 13.000 morts et détruire plus de 800.000 maisons et immeubles.
"On peut estimer à deux fois plus, au minimum, le nombre de victimes", prévient Akira Ishiguro, auteur du roman "L'Archipel aux Catastrophes Sismiques", auquel il a consacré deux ans de recherches.
"Ainsi, les 13.000 morts ne prennent pas en compte les victimes dans les transports", note M. Ishiguro, ajoutant que le rapport gouvernemental ne concerne que les premières 24 heures.
Tokyo encourt des risques divers selon la concentration des maisons en bois (il en reste), l'étroitesse des rues, la hauteur des immeubles, les installations de gaz ou les réseaux de transports, dangers évalués par les ordinateurs de la mairie, qui disposent de trois jours d'autonomie pour gérer la crise.
"Les dégâts seraient importants dans un quartier (très dense) comme Shibuya", reconnaît M. Tanaka, qui souligne toutefois que "depuis 1981, les immeubles sont bâtis en incluant des normes sismiques, ce qui les rend plus résistants".
"Il y a certes des normes, mais ceux, dans le secteur du bâtiment, qui ne les respectent pas, sont assez nombreux", rétorque M. Ishiguro, qui estime que "Tokyo s'écroulerait sans doute en bonne partie".
Dégâts d'autant plus dévastateurs que Tokyo est la capitale de la deuxième économie mondiale.
"On peut évaluer à 120.000 milliards de yens (883 milliards d'euros) au minimum le montant des dommages" d'un méga-séisme, explique M. Ishiguro, qui fonde ses calculs sur le séisme de Kobé (ouest) en janvier 1995 qui avait fait plus de 77 mds EUR de dégâts.
Pour préserver les conduites d'eau et de gaz et les lignes de communication et d'électricité, le ministère des Transports édifie à plus de 30 mètres sous terre un gigantesque réseau de 106 km de tunnels dotés de murs de 4 à 5 mètres d'épaisseur.
"Il faut protèger ces artères vitales contre les séismes", plaide Katsuhisa Asano, un responsable du projet au ministère des Transports.
"Si elles sont touchées, la vie s'arrête, certes, mais aussi les moyens de réagir aux dégâts, le commerce, la Bourse, etc. Cela peut avoir une influence à l'échelle mondiale", assure M. Asano.
Selon lui, ces tunnels, achevés aux deux tiers et bénéficiant des technologies japonaises de pointe, pourraient résister à un séisme aussi fort que celui de Kobé (7,3).
A la mairie de Tokyo, près de 80 fonctionnaires et experts sont affectés à la surveillance et la prévention des séismes, opérant avec 12% du budget total de la mairie (chiffre 2002).
Les Tokyoïtes sont également entraînés et sensibilisés aux risques, même s'ils ne sont pas tous au courant de méthodes de prévention, affirme M. Tanaka.
"Protéger sa ville en se protégeant soi-même" est la règle d'or au sein des quartiers qui proposent des exercices ou des simulations.
"Mais on ne sait jamais ce qu'il peut arriver, surtout si la panique prend le dessus", observe-t-il.
Ça c'est passé vers 5 heure du matin. Ce qui est drôle c'est que je me rappelle très bien du séisme, mais à mon réveil "le matin", j'ai pensé l'avoir rêvé. Mais quand un ami habitant Tokyo m'a demandé si je l'avais ressenti, c'est la que je me suis dit que ce n'étais pas un rêve mais une réalité. C'est une sensation vraiment bizarre difficilement explicable, de sentir que tout le bâtiment bouge et d'entendre vers le bas comme de la tôle qui se plie, c'est vraiment étrange.
Voici un article pris sur Internet "yahoo" parlant des séismes à Tokyo. Je l'ai trouvé intéressant donc je vous met l'intégralité de l'info au lieu de vous donnez le lien car je ne sais pas s'il supprime les articles à un moment donné.
TOKYO (AFP) - La question n'est pas "si", mais "quand" ? Tokyo, deuxième capitale économique du monde, risque à tout moment d'être frappé par le "Big One", un méga-séisme qui doit survenir d'ici 30 ans et fera des ravages dévastateurs, selon les experts.
Une violente secousse, de magnitude 5,4 sur l'échelle de Richter, a secoué mercredi matin Tokyo et sa région, rappelant aux habitants que la mégapole reste à la merci d'un désastre majeur comme le "Grand tremblement de terre du Kantô" (région de Tokyo) du 1er septembre 1923.
Ce séisme, de magnitude 7,9, avait fait 142.807 morts et disparus, le bilan le plus lourd de l'histoire du Japon.
Depuis, les risques, de même que les dispositifs de prévention, ont évolué.
"La région du Kantô est à l'intersection de quatre plaques tectoniques, ce qui la rend très vulnérable aux séismes", explique Susumu Tanaka, fonctionnaire du département de la prévention des désastres naturels de la mairie de Tokyo.
Une étude gouvernementale publiée en décembre estime que la probabilité d'une secousse de force 7 ou plus à Tokyo d'ici 30 ans est de 70%. Un séisme de force 6,9 frappant l'agglomération de Tokyo (12,5 millions d'habitants) pourrait faire 13.000 morts et détruire plus de 800.000 maisons et immeubles.
"On peut estimer à deux fois plus, au minimum, le nombre de victimes", prévient Akira Ishiguro, auteur du roman "L'Archipel aux Catastrophes Sismiques", auquel il a consacré deux ans de recherches.
"Ainsi, les 13.000 morts ne prennent pas en compte les victimes dans les transports", note M. Ishiguro, ajoutant que le rapport gouvernemental ne concerne que les premières 24 heures.
Tokyo encourt des risques divers selon la concentration des maisons en bois (il en reste), l'étroitesse des rues, la hauteur des immeubles, les installations de gaz ou les réseaux de transports, dangers évalués par les ordinateurs de la mairie, qui disposent de trois jours d'autonomie pour gérer la crise.
"Les dégâts seraient importants dans un quartier (très dense) comme Shibuya", reconnaît M. Tanaka, qui souligne toutefois que "depuis 1981, les immeubles sont bâtis en incluant des normes sismiques, ce qui les rend plus résistants".
"Il y a certes des normes, mais ceux, dans le secteur du bâtiment, qui ne les respectent pas, sont assez nombreux", rétorque M. Ishiguro, qui estime que "Tokyo s'écroulerait sans doute en bonne partie".
Dégâts d'autant plus dévastateurs que Tokyo est la capitale de la deuxième économie mondiale.
"On peut évaluer à 120.000 milliards de yens (883 milliards d'euros) au minimum le montant des dommages" d'un méga-séisme, explique M. Ishiguro, qui fonde ses calculs sur le séisme de Kobé (ouest) en janvier 1995 qui avait fait plus de 77 mds EUR de dégâts.
Pour préserver les conduites d'eau et de gaz et les lignes de communication et d'électricité, le ministère des Transports édifie à plus de 30 mètres sous terre un gigantesque réseau de 106 km de tunnels dotés de murs de 4 à 5 mètres d'épaisseur.
"Il faut protèger ces artères vitales contre les séismes", plaide Katsuhisa Asano, un responsable du projet au ministère des Transports.
"Si elles sont touchées, la vie s'arrête, certes, mais aussi les moyens de réagir aux dégâts, le commerce, la Bourse, etc. Cela peut avoir une influence à l'échelle mondiale", assure M. Asano.
Selon lui, ces tunnels, achevés aux deux tiers et bénéficiant des technologies japonaises de pointe, pourraient résister à un séisme aussi fort que celui de Kobé (7,3).
A la mairie de Tokyo, près de 80 fonctionnaires et experts sont affectés à la surveillance et la prévention des séismes, opérant avec 12% du budget total de la mairie (chiffre 2002).
Les Tokyoïtes sont également entraînés et sensibilisés aux risques, même s'ils ne sont pas tous au courant de méthodes de prévention, affirme M. Tanaka.
"Protéger sa ville en se protégeant soi-même" est la règle d'or au sein des quartiers qui proposent des exercices ou des simulations.
"Mais on ne sait jamais ce qu'il peut arriver, surtout si la panique prend le dessus", observe-t-il.
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