Théâtre Kabuki-za et Tokyo Tower
Samedi soir en faisant un tour avec un ami «non japonais», nous sommes passé devant ce Théâtre à Ginza.
Ne sachant pas réellement ce que c'était, j'ai pris une photo. Mais après une petite recherche, j'ai appris que c'était le Théâtre de Kabukiprincipale de Tokyo dit Théâtre Kabuki-za.
Ouvert en 1889 sous le règne de l'empereur Meiji, il était consacré au divertissement quotidien du petit peuple d'Asakusa. Il évolua ensuite vers une forme d'art plus intelectuelle (plus chere).
Ce bâtiment impressionnant à était presque entièrement détruit en 1945, il fut reconstruit en 1951 ou l'on donne presque chaque jours des représentations.
Le Kabuki est une forme de théâtre japonais.
L'origine du kabuki remonte aux spectacles religieux d'une prêtresse nommée Okuni, en 1603. Au départ de cette forme encore très populaire du théâtre traditionnel, les femmes jouaient les personnages masculins, et les hommes les personnages féminins. Puis les premières troupes se sont formé, composées uniquement de comédiennes (Onnakabuki). Considérant que les actrices devaient très certainement avoir une vie dissolue, ce kabuki des femmes fut interdit par les censeurs en 1629. Parallèlement, depuis 1612 un kabuki d'éphèbes (Wakashukabuki ou Ôkabuki) commençait à poindre. Cette interdiction le propulsa au premier rang, les jeunes garçons pouvant jouer les rôles féminins à s'y méprendre. Jusqu'en 1642, où les censeurs se rendirent compte que des adolescents jouant des femmes pouvaient également avoir des mœurs dissolues. Après plusieurs interdictions, en 1653, ne purent interpréter des personnages féminins que des hommes d'âge mûr (Yarokabuki). Ceci créa le principe de l'Onnagata. Depuis quelques années des actrices étudient de nouveau le kabuki avec succès, sans pour autant détrôner les stars onnagata traditionnelles telles que Tamasaburo ou Jakuemon.
Le répertoire est divisé en trois catégories:
Jidai mono (pièces historiques)
Sewa mono (pièces du quotidien)
Shosagoto (morceaux de danse)
Le plupart des pièces toutefois mettent en scène des samouraïs.
Les caractéristiques principales du Kabuki sont l'Onnagata, le Mie moment l'acteur se fige un instant dans une attitude caractéristique du personnage, et le Hanamichi (littéralement chemin des fleurs) pont permettant aux acteurs d'entrer en scène en traversant le public.
Les acteurs de Kabuki sont maquillés (et non masqués comme dans le Nô). Les maquillages sont très stylisés, et permettent au spectateur de reconnaître au premier coup d'œil les traits principaux du caractère du personnage.
En repartant chez moi après avoir accompagné mister jusqu'à chez lui « en faites on a zappé ma station de métro », et bien j'ai fait un détour pour voir la Tokyo Tower.
La Tour se trouve dans le Shiba Park que je visiterai prochainement car très beau de nuit. Elle fut achevé en 1958, et elle culmine à 333 mètre de haut ce qui fait qu'elle est plus haute que la Tour Eiffel d'où elle a été inspiré. Tous comme la Tour Eiffel il y à 2 étages à 150m et 250m. Le panorama y est spectaculaire surtout par temps clair.
Ne sachant pas réellement ce que c'était, j'ai pris une photo. Mais après une petite recherche, j'ai appris que c'était le Théâtre de Kabukiprincipale de Tokyo dit Théâtre Kabuki-za.
Ouvert en 1889 sous le règne de l'empereur Meiji, il était consacré au divertissement quotidien du petit peuple d'Asakusa. Il évolua ensuite vers une forme d'art plus intelectuelle (plus chere).
Ce bâtiment impressionnant à était presque entièrement détruit en 1945, il fut reconstruit en 1951 ou l'on donne presque chaque jours des représentations.
Le Kabuki est une forme de théâtre japonais.
L'origine du kabuki remonte aux spectacles religieux d'une prêtresse nommée Okuni, en 1603. Au départ de cette forme encore très populaire du théâtre traditionnel, les femmes jouaient les personnages masculins, et les hommes les personnages féminins. Puis les premières troupes se sont formé, composées uniquement de comédiennes (Onnakabuki). Considérant que les actrices devaient très certainement avoir une vie dissolue, ce kabuki des femmes fut interdit par les censeurs en 1629. Parallèlement, depuis 1612 un kabuki d'éphèbes (Wakashukabuki ou Ôkabuki) commençait à poindre. Cette interdiction le propulsa au premier rang, les jeunes garçons pouvant jouer les rôles féminins à s'y méprendre. Jusqu'en 1642, où les censeurs se rendirent compte que des adolescents jouant des femmes pouvaient également avoir des mœurs dissolues. Après plusieurs interdictions, en 1653, ne purent interpréter des personnages féminins que des hommes d'âge mûr (Yarokabuki). Ceci créa le principe de l'Onnagata. Depuis quelques années des actrices étudient de nouveau le kabuki avec succès, sans pour autant détrôner les stars onnagata traditionnelles telles que Tamasaburo ou Jakuemon.
Le répertoire est divisé en trois catégories:
Jidai mono (pièces historiques)
Sewa mono (pièces du quotidien)
Shosagoto (morceaux de danse)
Le plupart des pièces toutefois mettent en scène des samouraïs.
Les caractéristiques principales du Kabuki sont l'Onnagata, le Mie moment l'acteur se fige un instant dans une attitude caractéristique du personnage, et le Hanamichi (littéralement chemin des fleurs) pont permettant aux acteurs d'entrer en scène en traversant le public.
Les acteurs de Kabuki sont maquillés (et non masqués comme dans le Nô). Les maquillages sont très stylisés, et permettent au spectateur de reconnaître au premier coup d'œil les traits principaux du caractère du personnage.
En repartant chez moi après avoir accompagné mister jusqu'à chez lui « en faites on a zappé ma station de métro », et bien j'ai fait un détour pour voir la Tokyo Tower.
La Tour se trouve dans le Shiba Park que je visiterai prochainement car très beau de nuit. Elle fut achevé en 1958, et elle culmine à 333 mètre de haut ce qui fait qu'elle est plus haute que la Tour Eiffel d'où elle a été inspiré. Tous comme la Tour Eiffel il y à 2 étages à 150m et 250m. Le panorama y est spectaculaire surtout par temps clair.
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