Bibi au Japon 2005

jeudi, octobre 27, 2005

Yakiniku: Viande grillé.

On continue avec la gastronomie. N'ayant pu faire qu'un seul barbecue au japon (très bon souvenir), et bien je suis allé dans un restaurant style barbecue. C'est ce que l'on appelle le Yakiniku, littéralement "viande grillée" originaire de Corée.

Yakiniku est généralement servi avec bibimba et kimuchi, des mets coréens.
Bibimba est une portion de riz placée dans un bol et surmontée de morceaux de légumes et de viande émincée.
Kimuchi est du chou chinois et des concombres baignant dans une sauce "salade" très épicée.

Ce n'est pas de la haute cuisine, mais comme déjà dit dans la news précédentes, la viande coûte cher donc quitte à dépenser de l'argent, autant le faire au restaurant. J'ai bien aimé le style de se restaurant même si l'inspection sanitaire française aurait depuis longtemps fermé ce restaurant qui ne brille pas par sa propreté. C'est ce que je remarque souvent dans les petits restaurants, un manque de propreté. Mais la différence c'est que le personnel est très soigneux et qu'il fait très bien son travail et toujours avec le sourire et chose importante, la cuisine est très bonne.

Shabu Shabu: fondue japonaise.

Le Shabu Shabu coûte un certain prix, surtout comparé au prix des autres restaurants au japon. Mais ayant vue une publicité dans le train disant qu'il y avait 50% de réduction sur les menus de cette enseigne faisant du Shabu Shabu, et bien j'y suis allé avec l'appétit au ventre. Le mieux c'est qu'il y a un de ces restaurant à 50m de chez moi :). Je n'ai pas était décu et cela fait du bien de manger du Boeuf car ici ça coûte cher, très cher (mini. 300 frs kg, maxi 2000frs le kg).
L'accueil a été très bien, digne d'un restaurant japonais ce qui veut dire rien mais absolument rien à voir avec un restaurant français. Pour avoir le même service, il faut payer en France plus de 100 euros le repas. Nous avons eu plusieurs demoiselles vêtus de kimono qui étaient au petit soins pour nous. Elles même, nous mettaient la viande et légumes dans le bouillon chaud du moins pour commencer notre repas, ensuite c'est à nous de continuer sur leur lancé.


Le terme "shabu" est dérivé du bruissement que font les baguettes qui s'agitent dans le bouillon. On pourrait le répertorier dans la catégorie des fondues.
C'est le plat des réunions populaires comme pour la fondue européenne. Tous les ingrédients sont disposés sur un grand plateau. Avec les baguettes, on choisit ce que l'on veut prendre et on le plonge quelques secondes dans le bouillon chaud. On le trempe ensuite dans une sauce bien relevée avant de le manger.

Au Japon, on utilise habituellement un plat mongol spécifique mais on peut utiliser à défaut, un wok électrique ou un caquelon à fondue.
Contrairement aux autres services japonais, ici on ne présente pas un petit bol de riz à côté "normalement". On attend d'avoir mangé toute la viande et les légumes et on plonge ensuite dans le bouillon des nouilles. On verse ensuite les nouilles et le bouillon dans de petits bols pour chaque convive.
Ambiance très japonaise


Attente des plats. Je fini ma partie de Suhoku :)


Sauce relevée au sésame et daikon (Goma-dare) et une autre sauce ???


Boeuf, champignonS, choux légumes etc...

mardi, octobre 25, 2005

Temple Sengaku-ji ou l'histoire des 47 Rônins "Akô Gishi"

L’histoire des 47 Rônins s’inscrit au sein de la culture japonaise comme l’un des contes les plus éloquents en matière de code d’honneur. Ce récit populaire, basé sur des faits réels, est l’illustration saisissante d’une coutume morale et radicale, celle du seppuku.

L’époque Edo, qui dure de 1603 à 1868, est régie par une dynastie de 15 shôguns issus de la famille TOKUGAWA. Le code d’honneur des samouraïs (ou "Bushido"; littéralement, la "voie du soldat ") édicte des règles précises, parmi lesquelles le mépris de la mort ou le contrôle de soi. C’est également l’époque où le seppuku, forme de suicide rituel, est plus que jamais ancré dans les mœurs. C’est dans ce contexte particulier que va se dérouler la fameuse et sanglante histoire des 47 rônins.

Le shôgun de l'époque est Tokugawa Tsunayoshi. L'empereur vient d'envoyer à Edo, auprès de lui, trois ambassadeurs afin qu'ils parlent en son nom. Afin de les recevoir comme ils le méritent, étant donné leur rang, on confia les préparatifs à deux grands seigneurs de l'époque. L'un d'eux était Asano Naganori, un très riche seigneur, à qui fut confié la direction de la cérémonie. Il déclina l'offre en arguant son ignorance en matière d'étiquette de la cour. Après plusieurs pressions de la part des autres seigneurs, il accepta à la condition d'être aidé du maître de cérémonie officiel Kira Yoshihisa.

La coutume voulait que l'on offre un cadeau à un fonctionnaire lorsqu'on lui demandait un service. On conseilla donc à Asano de ne pas être avare envers le vieux courtisan. Mais Asano avait été élevé dans le principe droit du conficuanisme et refusait de donner à un fonctionnaire de l'État plus de cadeaux que son rang n'en méritait. C'était, selon lui, le devoir de Kira de lui donner les informations nécessaires. Malheureusement, Asano ne connaissait pas les usages d'Edo, ni la mentalité corrompue des grands de l'époque. Il ne donna qu'un présent symbolique à kira. Celui-ci le prit très mal et se rendit indisponible pour Asano.

Vient le jour de la rencontre avec les ambassadeurs. Asano, ignorant tout du protocole, demande en désespoir de cause conseil auprès de Kira. Le vieux maître de cérémonie ne daigne pas l’aider. Pire, il l’humilie publiquement, le traitant comme un irresponsable. Le jeune seigneur commet alors une première erreur: il dégaine son sabre. Le vieillard appelle à l’aide et reçoit un coup qui le blesse jusqu’au sang.

L’accident est évidemment vite rapporté à TOKUGAWA. Asano vient de commettre le double impair de retirer son arme et d’en faire usage au sein du palais du Shôgun.

La sentence est rapidement prononcée. Pour la gravité de ses actes, Asano doit se faire seppuku. Les terres qu’il possède sont saisies par les autorités. Pour les soldats qu’il commandait, deux solutions se présentent: suivre leur maître dans la mort, c'est-à-dire pratiquer le junshi, ou rester en vie et subir les railleries du peuple, leur reprochant leur manque de courage.

Parmi les 300 vassaux d’Asano, 47 choisissent cette dernière solution: ils seront désormais des rônins, c'est-à-dire des samouraïs sans maître et sans ressources, mais animés par la ferme et secrète intention de venger leur maître. Ainsi, pendant près de deux ans, les guerriers font mine de mener une existence normale, endurant les insultes et les railleries.

Pourtant, durant ces longs mois, les rônins mettent secrètement au point l’attaque qui leur permettra de prendre leur revanche sur Kira - ce que l'on appelle le gishi, le devoir de vengeance.

Une nuit, le 14 décembre 1702, alors que tout le monde les a oubliés, ils surgissent devant la maison du vieil homme. Ils passent à l’attaque et se livrent à un véritable massacre, exécutant sans retenue les employés et les soldats qu’ils rencontrent. Ils mettent finalement la main sur Kira, caché sous une pile de linge. Ils lui accordent le droit à une mort digne, en se faisant seppuku. Il vient à peine d'exprimer son refus lorsque le chef des rônins lui tranche la tête. Un sort réservé aux hommes de petite envergure.

Les 46 rônins ayant survécu à l’assaut se rendent ensuite sur la tombe de leur maître et y déposent la tête de Kira; puis ils se constituent prisonniers auprès des autorités. Leur geste est bientôt salué par la population et par le Shôgun lui-même. Le Conseil qui les juge doit réfléchir à une punition adéquate, car ils doivent à la fois se prononcer sur un acte de bravoure et sur un crime qu’il ne faut pas laisser impuni, ne serait-ce que pour donner l’exemple.

Le jugement est rendu le 1er février 1703: en tant que samouraïs, ils doivent subir une mort digne, à l’image de leur conduite. Ils reçoivent ainsi l’ordre de se faire seppuku. Ils acceptent le châtiment et se donnent la mort le 4 février.

La cérémonie se déroule dans la dignité. Préparés depuis l’enfance à accomplir ce geste, les rônins sont bientôt célébrés par le peuple qui leur offre une sépulture spéciale. Seul le plus jeune d’entre eux, âgé de 15 ans, est épargné. Il honorera la mémoire de ses camarades jusqu’à sa mort, à 81 ans.

Aujourd’hui encore, la mort des 47 rônins est commémorée tous les 14 décembre. A Tokyo se déroule une parade qui mène jusqu’au temple Sengaku-ji, où sont enterrés les samouraïs.

Entrée du Temple.


Cour intérieure.


Puit ou les rônins lavèrent la tête de Kira avant de la montrer à leur seigneur Asano.


Les tombes des rônins. Leurs noms et ages y ont été gravés.


Explication des termes suivant:

Rōnins étaient des samourais sans maître.

Après la période Sengoku (1467-1568), l'image des samourais se dégrada, et ils furent considérés comme des mercenaires à la solde de leurs maîtres. C'est à cette époque que le nombre de rōnins augmenta. Les rōnins combattaient pour leurs idéaux. On leur associait souvent l'image du preux chevalier. Nombre d'entre eux devinrent des prêtres bouddhistes errants (Komuso), vivant d'aumônes.

Seppuku ou argotiquement Hara-kiri est un suicide rituel et honorable d'origine japonaise. Traditionnellement, il se fait dans un temple en s'ouvrant l'abdomen avec un Tanto (sabre le plus court), ce qui libère l'âme. La forme traditionnelle consiste en une ouverture de haut en bas et une dans la largeur. Il existe une version moins honorable (et moins douloureuse) dans laquelle un ami (kaizoe ou kaizoe-nin) coupe la tête pour une mort instantanée.
Le hara-kiri était traditionnellement utilisé en dernier recours lorsqu'un guerrier estimait un ordre de son maître immoral et refusait de l'exécuter. C'était aussi une façon de se repentir d'un péché impardonnable, commis volontairement ou par accident. Plus près de nous, le seppuku subsiste encore comme une manière exceptionnelle de racheter ses fautes, mais aussi pour se laver d'un échec personnel.
En japonais, hara kiri est un terme argotique — littéralement, « ouvrir le ventre ». Le terme correct pour un suicide honorable est seppuku (désincarnation).

Junshi est le treme utilisé pour un seppuku de groupe chez les samouraïs, qui par leur mort, rendaient hommage à leur maître en le suivant par-delà l'épreuve de la mort. Le Junshi est donc également le signe du dévouement.

lundi, octobre 24, 2005

Nikko 日光 - 1ère partie.

Le temps n'étant pas très clément en ce moment au japon, j'ai tout de même décidé quoi qu'il arrive que j'irais à Nikko qu'il vente ou qu'il pleuve ce samedi. Mais moi malin comme je suis, j'ai été sur le site de la météo au japon pour y regarder la météo et savoir si ça ira. Oh miracle, il est écrit qu'il ne pleuvrai pas avec 10% de chance pour que la pluie ne s'invite à mon voyage. Et bien la chance étant à mes coté ce samedi en question, la pluie c'est effectivement invitée.

Le temps n'est pas tout vous me direz, mais il a son importance vue qu'il faut 3 heures de trajet en train pour y aller. Donc j'aurais aimé qu'il y ai un minimum de soleil quand même. Mais assez parlé de moi, parlons plutôt de Nikko.

Distant d'environ 140 km de Tokyo vers le nord, Nikko est situé au pied des montagnes, au milieu de forêts de cryptomerias, de cèdres et de pins. La décoration des temples, riche de couleurs vives et d'une grande liberté d'expression, est unique au Japon

L'histoire de Nikkō en tant que centre religieux remonte au VIIIe siècle. En effet en 766, pendant la période de Nara, Shodo Shonin, moine bouddhiste d'exception, se dirigeant vers le mont Nantai, traversa un fleuve, le Daiya, et fonda le premier temple à Nikko.
Des siècles plus tard cette ville devint un centre bouddhique puis shintoïste, très renommé, que le seigneur Tokugawa Ieyasu choisit pour son mausolée.
Ce shogun fut le premier de la grande lignée. C'est lui qui ayant unifié le pays, prépara si bien sa succession, que ses héritiers gardèrent le pouvoir pendant les 250 années qui suivirent sa mort.
En effet, lorsque son petit-fils Iemitsu fit construire le Toshogu en 1634, pour son aïeul, il voulut illustrer, à l'intention de ses rivaux, la richesse et la puissance du clan Tokugawa. Depuis lors, Nikko, dont le nom signifie « Lumière du Soleil »,est synonyme de splendeur.


Shinkyo Bridge.

Ce pont en bois laqué de rouge, juste à gauche du pont routier, enjambe le Daiya à l'endroit ou Shodo Shonin le traversa sur le dos de deux énormes serpents, selon la légende. Le pont d'origine, construit en 1636 pour l'usage exclusif du Shogun et des messagers impériaux, fut détruit par une inondation. Le pont actuel date de 1907 et est actuellement en fin de réparation du à des fissures.



Temple Rinno-ji.

Le premier temple fondé à Nikko par Shodo Shonin, en 766, fut d'abord nommé Shihonryu-ji; lorsque l'école Tendai s'y installa, au XVIIe siècle, il fut rebaptisé. Le Sanbutsu-do (Temple des trois bouhdas) est le plus grand de Nikko. Les trois éffigies dorées d'Amida, de Senju Kannon (Kannon au mille bras) et de Bato Kannon (Kannon à tête de cheval), qu'il abrite correspondent aux trois divinités de la montagne du sanctuaire Furatasan. Au delà de cet édifice, le Sorinto, pilier de bronze aux neuf anneaux, qui contient mille volumes de sutra(recueils de préceptes bouddhiques), est un symbole de la paix mondiale. Le musée du trésor et le jardin Shoyoen font partis de ce temple.

Le Sanbatsu-do, au Rinno-ji


Sorinto "pilier de bronze aux neuf anneaux".


Le jardin Shoyoen au Temple Rinno-ji.

Le jardin Shoyoen fut nommé par un savant confucianiste "adepte de la doctrine de Confucius (sage philosophe chinois)" Issai Satoh (1772-1859), date de l'époque Edo. Avec le style circulaire, il permet aux visiteurs de faire une promenade autour de l'étang et contempler la nature en miniature, munie de ses collines, lacs et rivières. On peut apprécier leur transformations aux quatre saisons typiquement japonaises.

Ce jardin, abrite le musée du trésor (Homotsuden) du Temple Nikko-san Rinnoji. Les patrimoines bouddhiques qui remontent à plus de 1200 ans, dont nombreux sont classée comme trésors ou bien culturels nationaux y sont présentés au public.

L'automne approche, et ça ce voit.
Désolé pour le nombre important de photos du parc, mais j'adore les parcs.


Une pose s'impose



Le Tosho-gu.

Tokugawa Iemitsu cherchait à éblouir le peuple lorsqu'il érigea ce sanctuaire mausolée pour son aïeul Ieyasu. Deux années durant, quelque 15 000 artisans venus de tous les coins du Japon travaillèrent pour créer cet ensemble somptueux de style Momoyama. Bien que converti en sanctuaire à la période Meiji, ce lieu a conservé maints éléments bouddhiques, en particulier sa pagode inhabituelle, sa bibliothèque se sutra et sa Niomon (porte). La célèbre sugi-namiki (allée de cèdres) menant à l'enceinte fut plantée par un seigneur du XVIIe siècle, en substitut d'un présent plus opulent.

Torii de granit.


La pagode.
Don d'un Daimyo (seigneur féodale), cette pagode de quatre étages, bâtie en 1650, fut reconstruite en 1818, après un incendie. Chaque niveau représente un élément - la terre, l'eau, le vent et le ciel - dans un ordre ascendant.


La Niomon ou Omotemon.
Elle est gardée par deux Nio terrifiants. La bouche du premier s'ouvre pour prononcer la première lettre du sanscrit (ah); celle du second est fermé, pour prononcer la dernier lettre (un).


L'écurie sacrée.
Des sculptures de trois singes sages décorent ce bâtiment de bois brut ou un cheval est visible plusieurs heures par jour.


La fontaine sacrée
La vasque de granit (1618) est surmontée d'un toit de style chinois.


Les trois entrepôts sacrés.


Le Rinzo.
Il contient des sutra dans une structure tournante.

Le Rinzo à gauche, entrepôts sacrés à droite.


Direction la porte Yomeimon.



Tour de Tambour.


Tour de Cloche.


La Yomeimon.
Abondamment décorée d'animaux et de fleurs, cette porte contient un imperfection voulue: les ornement de l'un de ses douze piliers sont à l'envers.


Photos prises dans l'enceinte.


À droite de l'entrée sont empilées des barriques de sake, offrandes aux dieux.


Shômen Karamon "entrée du haiden"


Vue du Haiden derrière la porte Karamon.


Mariage traditionnel dans le sanctuaire.



Sanctuaire Futura-san.

Fondé par Shodo Shonin en 782, le Futura-san, dédié aux dieux des monts Nantai (mâle), Nyotai (femelle) et Taro (leur enfant) constitue, en fait, le sanctuaire principal d'un groupe de trois; les deux autres se trouvent prés du lac Chuzen-ji (j'y reviendrai par la suite) et sur le mont Nantai.
Le Torii de bronze fait partie du patrimoine national. Encore plus intéressante est la grande lanterne de bronze qui, dit-on, prenait la nuit la forme d'un monstre. Les entailles qu'elle porte furent faites par le sabre d'un samouraï terrifié.

Torii


Jeu ou l'on doit lancer 3 anneaux en corde pour avoir de la chance en amour, amitié, santé et argent.
Moi j'ai mis réussi à mettre dans amour et argent, donc à moi la fortune et à moi les femmes.



Le taiyuin-byo.

Achevé en 1653, ce sanctuaire constitue le mausolée de Tokugawa Iemitsu (1603-1651), petits fils d'Ieyasu et troisième shogun, qui ferma le Japon au commerce étranger pendant deux siècles. Taiyuin fut son nom posthume. Serti dans un bois de cèdres japonais, le Taiyuin-byo possède des portes ornées marquant les étapes de l'accès au Haiden (sanctuaire) et au Honden (sanctuaire intérieur). Les cendres du Shogun sont pieusement conservées au delà de la sixième et dernière porte.

La Nitenmon
Quatre statues de gardiens occupent les niches de cette structure.


Komoku ou Jikoku devant.


Le dieu rouge du tonnerre et le dieu vert du vent derrière.


La tour de cloche.
Cette structure ainsi que la tour de tambour ne sont plus utilisées. Le tambour était associé à la naissance, la cloche à la mort.


La Yashamon.
la troisième porte, aux dorures magnifiques, qui contient quatre statues de Yasha, féroce esprit de gardien, et des fleurs sculptées, est aussi baptisé Botanmon ou "porte des pivoines".


Pas de photo pour illustrer la suite du Taiyuin-byo mais voici ce que l'on trouve derrière ces portes.
  • La karamon: ensemble de sculpture délicates, s'orne d'un couple de grues
  • L'Haiden: Décorée de sculptures de dragons, cette porte s'orne également de célèbres peintures de lions de l'école de Kano. L'extérieur est paré de laque noir et or.
  • Le Honden: il contient un autel bouddhique doré portant une statue de bois de Iemitsu.
  • La Kokamon: Cette porte de style chinois de la dynastie Ming, fermée au public, jouxte le chemin qui mène au tombeau d'Iemitsu.
Pour finir avec première partie de journée, voici qui était via Wikipédia les personnages cité si dessus.
Tokugawa Ieyasu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Ieyasu
Tokugawa Iemitsu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Iemitsu